Pastiche ou parodie à venir en avril - "Pourquoi Sherlock Holmes fête-t-il son anniversaire en réunissant délinquants et forces de l’ordre ? Pourquoi le Dr Watson a-t-il fait croire à ses lecteurs que le détective a trouvé la mort dans les chutes de Reichenbach ? Pourquoi Sherlock entame-t-il à cinquante ans une psychothérapie ? Watson n’aurait-il pas tout dit sur lui ? Thierry Bataille ouvre les carnets noirs du meilleur ami du plus célèbre détective du monde. Mais est-il vraiment son meilleur ami ?"
Format : 12,5 x 19
Reliure : broché
80 pages
ISBN : 978-2-37650-165-7
PVP : 7,90 euros TTC
Parution : avril 2025
Extrait proposé par l'éditeur :
" Ce bon roi Henri VIII, comme vous dites, a quand même fait exécuter deux de ses épouses, Holmes ! » m’insurgeai-je. « Qui vous dit, Watson, qu’elles ne l’avaient pas mérité ! » La misogynie d’Holmes me sidérait. Je le lui aurais bien fait remarquer, mais comme il payait en ce moment la totalité du loyer de l’appartement que nous partagions depuis trois mois, je m’en abstins et préférais lui parler d’une nouvelle thérapie très en vogue ces derniers temps. »
Nous allons attendre d'avoir lu le reste pour juger, mais on est encore loin, à lire cet extrait, du personnage créé par sir Arthur Conan Doyle, semble-t-il. Pourquoi toujours vouloir faire de Holmes ce qu'il n'était pas ? C'est là le plus grand mystère à trouver dans ces pastiches signés par nos auteurs francophones. Ils pourraient créer leur propres héros et leur donner une chance de séduire les lecteurs sans leur imposer de porter un costume taillé pour le détective de Baker Street. Non ?
Présentation de l'éditeur :
"Thierry Bataille, gourmet du genre policier et bien sûr de Conan Doyle, revisite l’univers du plus célèbre détective du monde et le confronte à l’énigme la plus passionnante et la plus insoluble de notre humanité : celle de son intimité, et la nôtre à travers lui, dans une intrigue qui parcourt les siècles et, au passage, réinvente, avec humour et sans en avoir l’air, le registre du murder mistery.
Icône du roi des détectives, capable de faire parler la moindre molécule, figure emblématique du whodunnit, porteur du charme suranné de la société victorienne, Sherlock Holmes voit ici son mythe réinterprété à travers ses non-dits sexuels, en confrontant sa monstruosité cérébrale à cette autre monstruosité qui nous traverse tous, celle de l’inconscient et de notre sexualité.
Le Péché de Sherlock Holmes est un récit des dessous qui lève le voile sur des événements cachés et éclaire d’un jour nouveau le héros de Conan Doyle. Et loin de le faire chuter dans notre estime, il en révèle, au contraire, la profonde humanité.
En vacillant au passage de son piédestal, ce grand cerveau n’en ressort pas amoindri, mais n’en devient que plus proche de nous et se dote même d’une nouvelle jeunesse, voire d’une réelle modernité.
En fait, celui qui est plus mis sur la sellette dans cette histoire (qu’on se gardera de déflorer), c’est le narrateur, l’autre héros de Conan Doyle, le témoin éternel et celui par qui s’est construit le mythe Sherlock Holmes : le fameux docteur Watson. Au fil des chapitres les questions se posent : et si ces pages qui ont rendu célèbre le détective étaient en réalité le fruit d’une manipulation ? Et si le bon docteur avait fabriqué pour les siècles à venir un portrait de Sherlock qui était surtout SON Sherlock, plutôt que le vrai ? Holmes l’infaillible peut-il se tromper ou, carrément, échouer ? Peut-il être amoureux et, au-delà de sa relation avec Irène Adler, quel est son véritable rapport aux femmes ? Watson pourrait-il même jalouser son ami, voire même chercher à lui nuire ? Peut-on imaginer que le détective violoniste et opiomane puisse avoir un jour un descendant et, si oui, à quel point la vie de celui-ci pourrait-elle être impactée par son fameux ancêtre ?"
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